Investir dans l’échange de connaissances et d’expériences
Apprendre au travail se fait tout d’abord en stimulant l’échange mutuel de connaissances et d’expériences auprès des collègues de l’équipe, auprès des collègues d’autres équipes et départements, auprès des collègues externes ou entre supérieur et travailleurs. Un supérieur ou un collègue qui donne le bon exemple et apprend ce qu’il y a à apprendre, peut faire des miracles sans suivre un trajet de formation compliqué. Comme en témoigne le cas d’Indaver, d’autres initiatives structurelles comme des communautés ou des réseaux d’apprentissage peuvent également être développées.
Indaver crée un climat de connaissances dans l’entreprise, où des collaborateurs ont toutes les opportunités d’acquérir expertise et expérience, de s’y plonger et de les partager. Cela stimule la créativité et l’innovation. Pour y arriver, Indaver a développé toute une série d’instruments et d’initiatives. Une Process Academy a été installée pour développer de façon structurelle l’échange des connaissances au sein de l’organisation, y compris l’apprentissage inversé (« d’ingénieurs expérimentés » vers de « jeunes diplômés » et inversement). La Process Academy souhaite transmettre des connaissances et stimuler une communication plus intensive. Elle s’étend sur deux années, avec environ six journées académiques par an. Avec ce programme, Indaver souhaite non seulement transmettre des connaissances, mais également inciter les collègues à discuter ensemble et à échanger leurs différents points de vue. Un réseau interne est ainsi développé. Avec les International Operational Competence Centres (IOCC), qui travaillent au-delà des régions, des connaissances et des expériences internes sont rassemblées, développées et partagées pour encore améliorer les processus ; les nouvelles évolutions technologiques sont suivies et de nouvelles idées créatives sont développées.
Investir dans des moyens pour transférer et conserver les connaissances augmente la durabilité de l’apprentissage au sein des équipes et des organisations. En fait, il s’agit d’expliciter les connaissances implicitement présentes et de les conserver pour une utilisation future. Outre le mentorat, on peut envisager des bases de données de connaissances, la mise par écrit des processus, la conservation numérique des connaissances, etc.
Source :
De Vos, A. & Gielens, T. (2016), Onderzoeksrapport. The future of jobs in chemistry & life sciences. Sectoranalyse chemische industrie, kunststoffen en life sciences in Vlaanderen. Antwerp Management School. http://www.essenscia.be/Upload/Docs/Studie_Future_of_Jobs_in_Chemistry_and_Life_Sciences_AMS_essenscia_vlaanderen.pdf